Vidéo Drame de la rue d'Aubagne à Marseille : six ans après l'effondrement, l'habitat insalubre perdure dans la ville

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 9min
Drame de la rue d'Aubagne à Marseille : six ans après l'effondrement, l'habitat insalubre perdure dans la ville
Drame de la rue d'Aubagne à Marseille : six ans après l'effondrement, l'habitat insalubre perdure dans la ville Drame de la rue d'Aubagne à Marseille : six ans après l'effondrement, l'habitat insalubre perdure dans la ville (France 2)
Article rédigé par France 2 - N. Dahan, A. Lépinay, C. La Rocca, P.-J. Perrin, A. Etienne, E. Pirosa, N. Thévenot, Images de drone : Matthieu Colin
France Télévisions
France 2
En 2018, l'effondrement de deux immeubles insalubres rue d'Aubagne, à Marseille, a provoqué la mort de huit personnes. Depuis, les associations continuent d'alerter sur l'état de certains bâtiments. La municipalité prévoit d'investir, mais cela suffira-t-il ?

Elisabeth La Rocca n'était jamais revenue dans la rue d'Aubagne, à Marseille (Bouches-du-Rhône). La jeune femme habitait pourtant juste en face des deux immeubles qui se sont effondrés le 5 novembre 2018. Les victimes étaient ses voisins, qu'elle saluait tous les jours depuis ses fenêtres. "J'étais dans ma chambre, j'ai entendu une sorte de gros tonnerre très proche", se souvient Élisabeth, qui évoque "plein de cailloux, de briques".

Au total, huit personnes sont mortes ce jour-là, ensevelies sous les décombres. Les immeubles, situés dans un quartier populaire de la cité phocéenne, étaient mal entretenus. Un électrochoc qui va provoquer la colère des habitants et révéler au grand jour l'ampleur de l'habitat insalubre à Marseille, deuxième ville de France.

40 000 taudis à Marseille

Six ans plus tard, le quartier a-t-il changé ? Kaouther Ben Mohamed, fondatrice de "Marseille en colère", traque les marchands de sommeil. Début octobre, un bâtiment de la rue est frappé d'un arrêté de péril depuis décembre 2023. Seul un appartement est visé et a été évacué. Mais selon elle, tout l'immeuble est dangereux. Depuis 2020, la municipalité a consacré 12 millions d'euros pour des travaux d'urgence, contre 168 000 euros en 2018. Selon les associations, il reste toujours 40 000 taudis à Marseille.

Regardez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.