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Les députés accordent leur confiance à Manuel Valls par 269 voix

Manuel Valls a une nouvelle fois obtenu, ce mardi après-midi, le vote de confiance de l'Assemblée nationale par 269 pour et 244 contre. En avril, il l'avait obtenu par 306 voiw. Ce mardi, 31 socialistes se sont abstenus.
Article rédigé par Grégoire Lecalot
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 20min
  (Manuel Valls devant l'Assemblée nationale ce mardi après-midi. © Maxppp)

- 20h25 : C'est la fin de l'interview de Manul Valls sur TF1 , et par la même occasion, la fin de ce live sur franceinfo.fr. Merci de nous avoir suivis tout au long de cette journée.

- 20h22 : "Il y a quelque chose qui m'agace, c'est le 'France bashing', que ce soit dans l'hémicycle, dans la rue ou ailleurs " (Manuel Valls).

- 20h12 : "La prime exceptionnelle aux retraités modestes s'élèvera à 40 euros ", explique Manuel Valls. Une augmentation de 8 euros du minimum vieillesse sera également mise en place, a confirmé le Premier ministre.

- 20h08 : "Il y a une majorité claire de ceux qui ont voté pour la confiance. Il n'y a surtout pas de majorité alternative " (Manuel Valls).

- 20h : Manuel Valls est l'invité du journal de 20h de TF1. Il doit s'exprimer dans quelques instants.

  • 19h25 : Plusieurs députés d'opposition se félicitent de ce vote, où le nombre de "pour" est en baisse par rapport au mois d'avril. Certains pointent d'ailleurs le fait que plus de 50% n'ont pas voté la confiance à Manuel Valls. Pour cette démonstration, ils totalisent, à l'image d'Eric Ciotti, les voix contre et les abstentions. Mais évidemment, ces dernières ne sont pas prises en compte.

- 19h17 : Thomas Thévenoud n'a finalement pas voté ce mardi après-midi à l'Assemblée nationale. Manuel Valls avait dit la semaine dernière qu'il ne souhaitait pas que soit compté un éventuel vote positif de l'ancien secrétaire d'Etat. Finalement, Thomas Thévenoud figure parmi les non-votants.

- 18h47 : Selon une source proche du groupe PS, 31 députés socialistes se sont abstenus lors du vote de confiance.  Information confirmée sur le site de l'Assemblée nationale, où figure la liste des abstentionnistes en question.

  (Les 31 abstentionnistes socialistes. © Capture d'écran)

- 18h39 : Le vote de confiance est accordé par les députés à Manuel Valls par 269 voix pour et 244 contre, c'est 37 voix en moins par rapport au mois d'avril dernier. "Je vous remercie de votre confiance et je serai à la hauteur de cette confiance pour la France et les Français ", a aussitôt réagi Manuel Valls.

- 18h20 : notre journaliste, Elise Thibaut, est présente dans les couloirs de l'Assemblée nationale, où patiente Manuel Valls à quelques minutes du vote de confiance.

- 18h10 : Le 8 avril dernier, lors de son premier discours de politique générale, Manuel Valls avait obtenu la confiance des députés par 306 voix contre 239 et 26 abstentions . Il avait largement dépassé la majorité absolue (289 voix), mais n'avait alors pas fait le plein des voix des trois groupes de la majorité (socialistes, écologistes et radicaux) qui totalisaient 325 députés.

- 18h : Le vote de confiance va débuter à l'Assemblée nationale. Manuel Valls devrait sans surprise l'obtenir. Reste à savoir dans quelles proportions.

- 17h55 : "Chaque vote compte, car c'est un vote pour la confiance. Et cette confiance sera utile pour la France ". Manuel Valls termine de répondre. Le président de l'Assemblée nationale suspend la séance et annonce que le vote de confiance va débuter. "Il sera clôt à 18h30 ", explique Claude Bartolone.

- 17h45 : Manuel Valls a repris la parole pour répondre aux députés :  "Je demande qu'on sorte des postures et des mots pour ce combat essentiel (...) J'irai jusqu'au bout parce qu'on ne se dérobe pas ".

- 17h35 : A l'Assemblée nationale, les prises de paroles s'achèvent avec celle de Véronique Besse (députée de Vendée, groupe non inscrit). Elle succède à Roger-Gérard Schwartzenberg (RRDP), André Chassaigne (GDR) et Bruno Le Roux (SRC).

- 17h15 : Dominique Bussereau, député de Charente-Maritime, a jugé le discours de Manuel Valls "sans souffle".

- 17h05 : Le chef des "frondeurs" socialistes, Christian Paul, a réagi sur France Info : "Nous ne sommes ni surpris, ni déçus, ni véritablement rassurés puisqu’il a fait le choix de ne pas changer de politique. Nous aurions aimé entendre dans ce discours l’annonce d’un plan d’urgence contre la récession, l’annonce de la réforme fiscale, nous aurions aimé qu’il décide de remettre sur le métier une vraie loi bancaire. Nous n’avons rien trouvé de ces réformes structurelles de gauche, et cela conduit naturellement à confirmer notre position d’abstention ".

Manuel Valls "a fait le choix de ne pas changer de politique" (Christian Paul)
  (Christian Paul, l'un des meneurs des "frondeurs" du PS. © Maxppp)

- 16h53 : Barbara Pompili, chef de file des députés écologistes, vient de terminer sa prise de parole . "Les écologistes restent dans la majorité, mais seront très vigilants ".

"Il faut entretenir et cultiver la confiance accordée" (Barbara Pompili)

- 16h45 : Réaction de Noël Mamère (député écologiste) : "Je ne suis pas du tout convaincu et j'ai envie de dire : tout ça pour ça. Il a évoqué la transition énergétique en 5 secondes. On est loin de ce qu'attendent les écologistes de la part du gouvernement. Les écologistes ont choisi une cohérence de groupe, et nous avons trouvé un compromis en nous alignant les uns et les autres sur l'abstention pour montrer une logique et une cohérence du groupe écologiste ".

"On est loin de ce qu'attendent les écologistes de la part du gouvernement" (Noël Mamère)

- 16h39 : Réaction de Jean-Claude Mailly, secrétaire général de Force ouvrière, sur France Info : " A part la prime exceptionnelle il n'y a rien de nouveau. Le Premier ministre a confirmé l'orientation de sa politique économique et demande au patronat de jouer le jeu. Mais pourquoi voulez-vous que le patronat s'engage dans la limite où il n'y a pas de contrôle fiscal, social, ce sont des aides qui ne sont pas ciblées ".

"C'est plus un discours à orientation politique qu'économique et sociale" (Jean-Claude Mailly)

- 16h32 : première réaction du député PS de Paris, le "frondeur" Pascal Cherki, après le discours de Manuel Valls : "Je ne juge pas une personne mais une politique et comme socialiste je ne la trouve pas bonne (...) Je constate que la politique menée ne marche pas et divise. Je vais me battre pour essayer de changer de politique et c’est pour cela que je m’abstiendrai. C’est au Premier ministre de répondre à notre appel. Cette politique nous divise, les Français s’en détournent, la question du rassemblement de la gauche est posée ".

"Je vais me battre pour essayer de politique et c’est pour cela que je m’abstiendrai" (Pascal Cherki)

- 16h20 : Sur Twitter, Jean-Luc Mélenchon a réagi au discours de Manuel Valls  : "Valls est venu demander à des députés tétanisés par la peur de la dissolution d'inspirer confiance à Madame Merkel ".

- 16h10 : Fin de la prise de parole de Christian Jacob qui n'a finalement duré que 25 minutes au lieu des 50 initialement prévues. C'est au tour de Philippe Vigier (UDI) de parler.

- 16h05 : "Vous êtes usés sans avoir rien fait. Voilà votre prouesse, avoir démoralisé le pays sans porter aucune réforme " (Christian Jacob).

"Nous combattrons votre politique" (Christian Jacob à Manuel Valls)

- 15h55 : "A ce stade, l’unique trace que vous laisserez c’est celle d’avoir diriger le gouvernement le plus éphémère de la Ve République : 147 jours. C’est beaucoup moins que le temps passé à Matignon par Jean-Marc Ayrault que vous avez tout fait pour remplacer " (Christian Jacob, député UMP).

  (Christian Jacob lors de sa prise de parole. © Capture d'écran)

- 15h51 : Fin du discours de Manuel Valls qui aura duré 45 minutes. C'est maintenant au tour de plusieurs députés de prendre la parole. Le premier est Christian Jacob (UMP). Sa prise de parole doit durer 50 minutes selon le programme officiel.

- 15h50 : "La France n'est pas condamnée à être la nation la plus pessimiste. La France est un grand pays " (Manuel Valls).

- 15h45 : "L'immigration est une chance. Mais elle doit être organisée, régulée " (Manuel Valls).

- 15h41 : "Nous revalorisons le minimum vieillesse à 800 euros, et quand, de plus, nous verserons aux retraités qui perçoivent moins de 1.200 euros par mois une prime exceptionnelle, malgré la faible inflation, nous ne faisons pas d'austérité " (Manuel Valls).

- 15h36 : "En refusant l'austérité, nous protégeons les plus fragiles, les plus modestes " (Manuel Valls).

- 15h30 : Manuel Valls indique que les élections départementales et régionales se tiendront respectivement en mars 2015 et en décembre 2015.

- 15h26 : "Aider nos entreprises n'est pas un choix idéologique, mais un choix stratégique pour la France (...) Il n'y aura pas de remise en cause des 35 heures, ni de la durée légale du travail " (Manuel Valls). Le Premier ministre rappelle également au Medef ses engagements en terme de création d'emplois, et le met en garde contre "la provocation " et "la surenchère ". Une allusion aux annonces du syndicat patronal ce lundi, concernant notamment les jours fériés, ou le SMIC.

"Il n'y aura pas de remise en cause des 35 heures" (Manuel Valls)
Manuel Valls répond au Medef

- 15h22 : Premières réactions de députés sur Twitter à ce début de discours de Manuel Valls .

- 15h20 : "Six millions de ménages seront concernés par une baisse de l'impôt sur le revenu en 2015 " (Manuel Valls)**.

  • 15h15 : Premier extrait du discours de politique générale de Manuel Valls .**

    "*Dans ce moment de vérité pour la France, je viens rechercher votre action pour poursuive notre action, et cela compte tenu de l'évolution exceptionnelle de la conjoncture économique européenne. L'exigence que je me suis fixé : la clarté, la cohérence et la vérité, vis-à-vis du Parlement et des Français. Voilà pourquoi, le vote de confiance d'aujourd'hui n'est pas banal mais déterminant, et il engage chacun d'entre nous.

    La France assume totalement ses responsabilités, celle d'un membre permanent du conseil de sécurité. C'est l'enjeu du plan de lutte contre les filières djihadistes qui vous est présenté. Face à ce sujet, l'unité nationale s'impose et je ne doute pas qu'elle soit au rendez-vous. *

"Gouverner, c'est tenir, gouverner, c'est résister" (Manuel Valls)

*La crise économique alimente tous les malaises, elle ne se résume pas qu'à des chiffres, elle tourmente les vies, les quotidiens, les repères, les familles, les liens qui nous unissent et je comprends les impatiences, les doutes, les colères. Ils sont légitimes quand le chômage atteint des niveaux aussi élevé.

 

Gouverner, c'est résister, gouverner, c'est tenir, gouverner, c'est réformer, gouverner, c'est dire la vérité, gouverner, c'est aller chercher la confiance surtout quand c'est difficile. Je sollicite votre confiance car la politique de mon gouvernement est guidée par les valeurs de la République.* "

- 15h10 : "Le vote de confiance aujourd'hui est déterminant (...) Oui, je sollicite votre confiance afin de poursuivre notre politique économique. " (Manuel Valls).

- 15h05 : Manuel Valls débute, avec quelques minutes de retard, son discours de politique générale devant les députés.  Ce discours doit durer environ 40 minutes. Il sera suivi d'environ 2h30 d'interventions de plusieurs députés, puis 30 minutes pour le vote de confiance, dont le résultat est attendu aux alentours de 19h.

- 14h50 : A dix minutes du discours de Manuel Valls et à quelques heures du vote de confiance à l'Assemblée, voici une infograophie des forces en présence.

  (Infographie Valls)

- 14h20 : Si certains "frondeurs" du PS menacent de s'abstenir lors du vote de confiance, d'autres appellent à soutenir le gouvernement de Manuel Valls. C'est le cas de Monique Iborra, députée PS de Haute-Garonne. Sur son compte Twitter ce mardi après-midi, elle explique son choix.

- 13h25 : Sur notre antenne, le porte-parole du groupe PS à l'Assemblée, Olivier Faure, appelle à laisser le temps au gouvernement et regrette des "réflexes dogmatiques qui ne permettent pas de saisir la difficulté dans laquelle nous sommes aujourd'hui ". Il justifie le vote favorable par "le besoin de retrouver de l'activité, ce qui suppose d'assurer à ce gouvernement la confiance ".

- 13h : Le député PS "frondeur" Laurent Baumel, invité de France Info. Il confirme l'abstention de la part de ceux qui contestent la piolitique gouvernementale au sein du PS, tout en contestant l'appellation de "frondeurs" : "On a un peu l'impression qu'on se révolte contre papa-maman ". Il s'agit pour lui d'un engagement bien plus profond : "C'est simplement dire qu'il faut rester fidèle aux engagements que l'on a pris devant les électeurs ".

"Le PS n'appartient pas à François Hollande ou à Manuel Valls" : le député PS "frondeur" Laurent Baumel

- 12h30 : Comment se passe un vote de confiance ? C'est une procédure très formalisée, comme tous les moments solennels de la vie de la République. Il sera précédé du débat, qui va s'ouvrir à 15h par la déclaration de Manuel Valls, qui doit durer entre 30 et 45 minutes. Le débat se poursuit avec les interventions des présidents de groupes : d'abord Christian Jacob pour l'UMP, qui a demandé 50 minutes de temps de parole, puis Philippe Vigier pour l'UDI, Barabara Pompili pour les écologistes, Roger-Gérard Schwartzenberg, des Radicaux de gauche, André Chassaigne, du Front de gauche, Bruno Le Roux pour les socialistes et une députés non-inscrite, Véronique Besse, du Mouvement pour la France de Philippe de Villiers. Le total de ces intervention devrait durer un peu plus de deux heures et demi. Elles seront suivies par une réponse du Premier ministre, d'environ un quart d'heure.

Le vote lui-même va commencer entre 18h15 et 18h30. Les députés voteront dans des salons attenant à l'hémicycle. Chacun pourra introduire dans l'urne un bulletin à son nom : bleu s'il vote pour la confiance, rouge s'il vote contre et blanc s'il s'abstient. Pour que le décompte soit immédiat après la clôture du scrutin, chaque bulletin est doté d'un code barre qui permet un enregistrement électronique. Chaque député ne pouvant recevoir qu'une seule délégation de vote, du coup, le nombre de députés présent pourra être inférieur au nombre de votants.

- 12h25 : 17 des 18 députés écologistes vont s'abstenir . Un seul votera contre la confiance, révèle Noël Mamère.

- 11h50 : Le président de l'Assemblée nationale, le socialiste Claude Bartolone, se dit confiant . "Il y a le temps du débat et puis il y a le temps de l'unité", dit-il.

Claude Bartolone, président socialiste de l'Assemblée nationale : "Il faut montrer que nous sommes capables de nous rassembler nous-mêmes".

- 11h : "Il faudrait que le compteur des "frondeurs" dépasse nettement la barre des 50 députés ". Le politologue Pascal Perrineau ne voit pas le gouvernement mis en danger cet après-midi à l'Assemblée. Mais il s'interroge sur l'intérêt pour Manuel Valls de demander la confiance alors que sa majorité est tiraillée.

Remontant dans l'histoire de la Vème République, il revient sur la seule fois où la confiance n'a pas été votée et la crise qui a suivi. C'était en 1962.

"Il faudrait que le compteur des frondeurs explose" : Pour le politologue Pascal Perrineau, un vote négatif serait une grosse surprise.
  • 10h30 : Manuel Valls sera l'invité du journal de 20h de TF1 ce mardi, après la clôture du vote.

- 10h05 : Le député PS "frondeur" Christian Paul prévoit environ une trentaine d'abstentions dans les rangs du PS ce soir. Quoiqu'étant une des principales figures de la contestation de la ligne gouvernementale au sein du PS, il n'envisage pas de voter contre la confiance : "Voter contre, c'est quitter la majorité, voire le Parti socialiste". Et il précise ne pas en avoir l'intention.

- 9h45 : Abstention pour les écolos, incompréhension pour l'UMP. Le vote de confiance vu par François de Rugy (EELV) et Bruno Le Maire (UMP).

François de Rugy, co-président des écologistes à l'Assemblée, confirme l'abstention de son groupe.
"Manuel Valls court le risque d'exposer sa faiblesse aux Français" - Bruno Le Maire, député UMP et candidat à la présidence du parti

- 9h30 : A retrouver : l'intégrale de l'interview de Bruno Le Roux sur France Info, c'est ici.

- 9h20 : Supprimer deux jours fériés, assouplir les règles sur les 35 heures ou sur le Smic : le Medef a avancé des propositions choc à quelques jours du vote de confiance. "Aucune de ces propositions ne verra le jour", veut croire Bruno Le Roux. Au sein du patronat, beaucoup souhaitent un vote favorable pour que la stabilité des mesures soit assurée, comme Sandra Le Grand, vice-présidente du réseau Croissance Plus.

Sandra Le Grand, chef d'entreprise et vice-présidente du réseau Croissance Plus, souhaite un vote favorable des députés.

- 9h : Invité de BFM-TV/RMC, le patron du PS, Jean-Christophe Cambadélis , veut croire que ce vote de confiance va ramener la sérénité dans la majorité :

- 8h44 : Quelques rendez-vous de plus pour suivre le vote de confiance ce mardi sur France Info : A 9h15, l'analyse du politologue Pascal Perrineau , professeur à Sciences Po Paris. Il reviendra sur les enjeux du vote pour l'exécutif. Vous pourrez ensuite le retrouver en direct depuis nos studios à partir de 14h30, jusqu'à la fin du vote, pour notre édition spéciale vote de confiance.

A la mi-journée, deux députés PS, deux visions différentes : le "frondeur" Laurent Baumel et "hollandiste" Olivier Faure , porte parole du groupe PS à l'Assemblée. 12h45 pour le premier; 13h15 pour le second.

A 13h45, le regard de l'ancienne "plume" de Nicolas Sarkozy, Marie de Grandt , auteur de "Sous la plume".

- 8h15 : Bruno Le Roux sur France Info, s'agace de l'importance prise par la parole des frondeurs : "Est-ce qu'ils veulent à une vingtaine ou une trentaine, faire en sorte qu'une majorité c'est à dire les 260 autres parlementaires, acceptent leur politique ? Quand il y a un débat, il faut qu'il y ait des règles. Quand on n'est pas majoritaire, on fait valoir ses idées, mais on rejoint ensuite ceux qui sont dans la majorité ". Des députés socialistes "légitimistes", comme celle de la Vienne, Catherine Coutelle, qui s'en est expliqué ce matin sur France Bleu Poitou :

Les écologistes de leur côté confirment leur intention de s'abstenir, comme François de Rugy, sur France Bleu Loire Océan :

- 7h45 : Bruno Le Roux, président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale, invité de Jean-François Achilli sur France Info :

Sur notre antenne, il affirme qu'il comptera les députés PS frondeurs "après le vote " et, filant il leur demande "d'être responsables ". Pour mieux se faire comprendre, il file les métaphores sportives :

Tout en assurant que les "frondeurs" participent au débat. Mais il avertit : "Nous sommes dans le même groupe et je souhaite que nous le restions. Mais pour que nous ayons envie de continuer à le faire, encore faudrait-il que nous nous retrouvions sur l'essentiel ". Et pour lui, il existe une ligne rouge à ne pas franchir pour un député qui voudrait rester député socialiste : "quand on vote contre la confiance à son gouvernement, on sort du groupe " .

- 7h20 : Le programme de la journée sur France Info : premier rendez-vous programmé à noter à 7h45, Bruno Le Roux , patron du groupe socialiste à l'Assemblée. A 18h15, la porte-parole du PS, Juliette Méadel , sera dans nos studios pour le début du vote. Notre édition spéciale se poursuivra avec de nombreuses réactions et de 20h à 21h, Les Informés, avec Jean-Mathieu Pernin reviendront sur la question.

Et toute la journée, vous pourrez bien-sûr retrouver les reportages et analyses de notre service politique, mobilisé à l'Assemblée.

Pour écouter France Info, c'est ici. Et sur Twitter, rendez-vous sur nos comptes et

 - 7h : Bienvenue dans notre Live consacré au vote de confiance sollicité par Manuel Valls. Toute la journée, vous pourrez suivre ici les évènements et les déclarations avec des sons, des tweets, des vidéos. Ce matin, le gouvernement est à nouveau en séminaire et le Premier ministre devrait prendre la parole vers 15h, puis les présidents de groupes vont à leur tour s'exprimer et le Premier ministre leur répondra. Le vote lui-même commencera vers 18h15 et le résultat est attendu avant 19h. Pour vous remettre en mémoire les enjeux de cette journée pour le gouvernement, nous vous recommandons l'article de Louise Bodet, du service politique de France Info.

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