Présidentielle en Roumanie : l'inquiétante victoire au premier tour de Calin Georgescu, populiste et pro-Russie

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Présidentielle en Roumanie : l'inquiétante victoire au premier tour de Calin Georgescu, populiste et pro-Russie
Présidentielle en Roumanie : l'inquiétante victoire au premier tour de Calin Georgescu, populiste et pro-Russie Présidentielle en Roumanie : l'inquiétante victoire au premier tour de Calin Georgescu, populiste et pro-Russie (France 2)
Article rédigé par France 2 - V. Astruc, T. Maillet, C. Dalmar
France Télévisions
France 2
Novice en politique, Calin Georgescu, adepte de Vladimir Poutine, a remporté haut la main le premier tour de l'élection présidentielle roumaine. Les électeurs font part de leur inquiétude quant à l'avenir du pays.

Ni les sondages ni les médias classiques n'avaient vu venir ce populiste novice en politique. Calin Georgescu vient pourtant de remporter le premier tour de l'élection présidentielle en Roumanie. Ses vidéos sur les réseaux sociaux l'ont rendu populaire. Il s'inspire ouvertement de Vladimir Poutine avec des mises en scène viriles. Comme le maître du Kremlin, il plaide pour la paix en Ukraine, aux conditions de la Russie.

"Un vote sanction contre la classe politique"

Un véritable séisme en Roumanie. Avec le renfort du candidat d'extrême droite, le bloc nationaliste et antieuropéen totalise 36% des voix. Les électeurs oscillent entre surprise et inquiétude : "Je suis vraiment abasourdi", confie un Roumain. "C'est un choc, c'est un vote sanction contre la classe politique, qui ne s'intéresse pas au peuple", estime un autre riverain. 

Le Premier ministre, très proeuropéen, n'arrive même pas au second tour. Une autre candidate s'est qualifiée, ancienne journaliste, maire de centre droit d'une petite ville. Calin Georgescu, complotiste, refuse catégoriquement de poursuivre l'aide à l'Ukraine, voisine de la Roumanie.

Regardez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.