: En images Présidentielle 2022 : revivez les moments marquants de la campagne électorale
Doigt d'honneur, meeting raté, ralliements et divisions... Franceinfo vous résume la campagne présidentielle en 12 photos.
Clap de fin, vendredi 8 avril à minuit. Dans une campagne électorale difficile marquée par la guerre en Ukraine, les douze candidats à l'élection présidentielle ont malgré tout tenté de faire entendre leurs idées et leurs propositions. La bataille électorale a débuté à l'automne avec la primaire écologiste, le congrès des Républicains et l'émergence de la candidature Zemmour. Retour en photos sur les six derniers mois de cette campagne présidentielle.
Yannick Jadot gagne la primaire écologiste
D'un cheveu. Avec 51,03% des voix, Yannick Jadot remporte, mardi 28 septembre, la primaire des écologistes face à Sandrine Rousseau. Les deux candidats se rassemblent dans un premier temps pour faire campagne. Mais Sandrine Rousseau continue de faire entendre sa voix singulière et n'hésite pas à critiquer les choix stratégiques du candidat. Elle est finalement exclue début mars de l'équipe de campagne de Yannick Jadot.
Eric Zemmour adresse un doigt d'honneur à une passante
Perte de sang-froid. Quelques jours avant l'annonce officielle de sa candidature, Eric Zemmour se rend à Marseille pour faire campagne, le 27 novembre. Une femme s'approche de sa voiture et lui adresse un doigt d'honneur. Le polémiste d'extrême droite répond du même geste et ajoute à l'adresse de la passante "et bien profond". Il reconnaît le lendemain un geste "fort inélégant".
Valérie Pécresse remporte le congrès des Républicains
Valérie Pécresse est désignée candidate des Républicains en remportant le congrès de son parti avec 60,95% des voix face à Eric Ciotti. Les deux candidats se rassemblent, mais le député des Alpes-Maritimes veut peser de tout son poids sur le programme présidentiel de la candidate. "Je la soutiens, mais j'entends que mes idées soient représentées avec force", prévient-il à l'issue d'une réunion publique à Nice.
Des violences émaillent le premier meeting d'Eric Zemmour
Le premier meeting de campagne d'Eric Zemmour à Villepinte (Seine-Saint-Denis), le 6 décembre, est marqué par des violences à l'égard de militants de SOS Racisme venus infiltrer le meeting. Onze plaintes sont déposées par des militants de l'association. Eric Zemmour condamne plus tard "toutes les violences", tout en qualifiant les militants de SOS Racisme agressés de "provocateurs".
Christiane Taubira se lance dans la bataille
Malgré le froid, Christiane Taubira se lance dans le grand bain présidentiel, le 15 janvier, lors d'un discours à Lyon. Victorieuse à la primaire populaire de la gauche quinze jours plus tard, l'ancienne ministre de la Justice finit par jeter l'éponge début mars, après avoir échoué à réunir suffisamment de parrainages d'élus. Dans les dernières heures de la campagne, Christiane Taubira annonce qu'elle votera Jean-Luc Mélenchon dimanche, pour "barrer la route" à l'extrême droite.
Jean-Luc Mélenchon innove avec un meeting immersif
Après les hologrammes en 2017, le meeting immersif et olfactif en 2022. Jean-Luc Mélenchon continue d'innover dans les formats de campagne. Candidat pour la troisième fois à l'élection présidentielle, il a ainsi proposé une nouvelle expérience à ses troupes lors d'un meeting à Nantes, le 16 janvier. Le leader de la France insoumise réédite aussi l'expérience des hologrammes lors d'un meeting juste avant le premier tour.
Fabien Roussel se démarque à gauche
Une campagne protéinée. Le candidat communiste, Fabien Roussel, fait campagne sur le thème de "la France des jours heureux". Il n'hésite pas se démarquer à gauche, comme sur le thème de l'alimentation. "Un bon vin, une bonne viande, un bon fromage, pour moi, c'est la gastronomie française", déclare ainsi le candidat début janvier, s'attirant les critiques d'une partie des voix de gauche. Pour appuyer ses propos, quelques jours plus tard, il visite une école de boucherie, à Paris.
Valérie Pécresse se rate au Zénith
Après avoir bénéficié d'une bonne dynamique grâce à sa victoire au congrès de LR, la campagne de Valérie Pécresse marque le pas. La candidate rate complètement son grand meeting organisé au Zénith de Paris, mi-février. "J'ai voulu faire un discours comme un homme (...), un discours avec des mots très puissants, des mots d'homme", explique-t-elle plus tard à franceinfo. Ce rendez-vous manqué marque le début des ennuis pour la candidate dont la campagne est aussi plombée par des polémiques autour de sa désignation et le silence de l'ancien président Nicolas Sarkozy.
Emmanuel Macron retarde son entrée en campagne
La guerre en Ukraine s'invite dans la campagne présidentielle au début du mois de mars. Quand il s'exprime lors d'une allocution aux Français sur la situation en Ukraine, le 2 mars depuis l'Elysée, Emmanuel Macron n'a toujours pas fait acte de candidature. Les plans de campagne du chef de l'Etat sont ainsi bouleversés par la situation internationale. Il met fin au faux suspense le lendemain, jeudi 3 mars, et bénéficie dans un premier temps d'un "effet drapeau" dans les sondages, suscité par la guerre en Ukraine.
Marine Le Pen laboure le terrain
Candidate à la présidentielle pour la troisième fois, Marine Le Pen a mené campagne à bas bruit, multipliant les déplacements de terrain et privilégiant les selfies avec ses partisans sur les marchés plutôt que les grands discours. Malgré les défections de certains cadres de son mouvement et la dynamique dans les sondages d'Eric Zemmour, la candidate du Rassemblement national n'a pas perdu son cap. Elle a par ailleurs profité des positions extrémistes d'Eric Zemmour dans la campagne pour adoucir son image et ainsi tenter de rassembler plus largement.
Anne Hidalgo termine sa campagne dans la douleur
Campagne difficile. Anne Hidalgo n'a jamais réussi à enclencher une dynamique après sa désignation par le Parti socialiste. Après avoir échoué dans sa proposition de primaire à gauche, la maire de Paris a tenu à aller jusqu'au bout malgré les sondages la plaçant systématiquement en dessous de 5%. A Limoges, fin mars, elle est venue chercher l'appui de François Hollande, mais ce dernier a semblé plus préoccupé par la suite des événements que par la campagne de la candidate socialiste.
Emmanuel Macron fait son show à La Défense Arena
Un rassemblement aux allures de Super Bowl. Le candidat Macron tient un unique meeting de campagne, le 4 avril, à la Défense Arena, près de Paris, devant près de 30 000 de ses partisans. Clapping, ola, clips et feux de Bengale, tout a été calculé pour tenter de faire du rendez-vous une démonstration de force. Entré tardivement en campagne en raison de la guerre en Ukraine, le président sortant réalise une campagne a minima, à la communication millimétrée.
Lancez la conversation
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.