Mort de Robert Badinter : Elisabeth Guigou, ancienne garde des Sceaux, salue "une vie d’engagement"
Dans la matinée du vendredi 9 février, Emmanuel Macron a salué "l’esprit français" de Robert Badinter, après l'annonce de son décès. Le sentiment de perdre une figure morale ? "Je perds un ami. (…) C’est de la peine et en même temps une grande reconnaissance, pour tout ce qu’il a fait, tout ce qu’il nous a légué, tout ce qu’il a représenté", réagit Elisabeth Guigou, garde des Sceaux de 1997 à 2000, sur le plateau du 13 Heures. Elle salue "une vie d’engagement".
Une "élégance morale comme on en connaît peu"
L’ancienne ministre de la Justice le décrit comme "un homme d’une grande culture et d’une (…) élégance morale comme on en connaît peu", avec "beaucoup d’humour", qui "formait avec sa femme, Elisabeth, un couple extraordinaire". Pour Elisabeth Guigou, Robert Badinter était surtout "porté par ses engagements". "Le discours qu’il a fait contre la peine de mort, tout le monde s’en souvient. (…) Les réactions qu’il a eues lors de la commémoration de la rafle du Vel’ d’Hiv’, nous étions tous, d’abord, en communion avec lui, (…) mais dans cette rage qu’il a montrée", raconte-t-elle.
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