Législatives 2024 : la ministre Aurore Bergé plaide en faveur d'un "nouveau Premier ministre" qui sache "construire des compromis"

La députée des Yvelines, issue elle-même de la droite, a cité les noms de trois responsables de droite, Xavier Bertrand, Michel Barnier ou encore Gérard Larcher, dans un entretien accordé au Figaro publié dimanche.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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La ministre démissionnaire Aurore Bergé quitte l'Elysée, à Paris, le 16 juillet 2024, (TELMO PINTO / NURPHOTO / AFP)

Aurore Bergé, ministre démissionnaire chargée de l'Egalité entre les hommes et les femmes, plaide en faveur d'un "nouveau Premier ministre" qui sache "construire des compromis", citant les noms de trois responsables de droite, Xavier Bertrand, Michel Barnier ou encore Gérard Larcher, dans un entretien au Figaro mis en ligne dimanche 4 août.

Xavier Bertrand, actuel président de la région des Hauts-de-France et ancien ministre, Michel Barnier, ancien commissaire européen et ancien ministre, ou encore le président du Sénat Gérard Larcher "ont une expérience solide de gouvernement, du Parlement et du compromis", a estimé la ministre macroniste. Elle écarte en revanche la possibilité que Lucie Castets, candidate de l'alliance de gauche Nouveau Front populaire, arrivée en tête aux élections législatives anticipées, soit nommée à Matignon car "personne ne peut dire 'tout mon programme, rien que mon programme'".

La députée macroniste aspire à "une refondation au sein du parti Renaissance"

"Nous n'avons pas besoin d'un gouvernement technique, mais d'un gouvernement politique, avec des gens expérimentés qui savent construire des compromis, tout en étant respectés des députés et des Français", a ajouté la députée des Yvelines, issue elle-même de la droite. Aurore Bergé espère que ce gouvernement parviendra "à aller au-delà de la droite, jusqu'aux sociaux-démocrates" à condition que ceux-ci sortent "de leur alliance contre-nature avec LFI".

La ministre macroniste aspire aussi à "une refondation au sein du parti Renaissance, qui ne peut pas exister sans un réel dialogue constructif" avec les partis alliés Horizons et MoDem, et "mettre le Rassemblement national face à ses contradictions" sans pour autant l'"exclure" des institutions de l'Assemblée nationale. "C'est une voix que je porterai", assure-t-elle, alors que le mouvement présidentiel doit tenir son congrès d'ici à fin novembre, et qu'est prêtée au Premier ministre démissionnaire Gabriel Attal l'intention de s'emparer du parti.

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