Le procès de Georges Tron s'est ouvert, mardi 12 décembre 2017, devant les assises de Seine-Saint-Denis. L'ancien secrétaire d'Etat chargé de la Fonction publique est accusé de viols et agressions sexuelles en réunion par deux anciennes employées de sa mairie de Draveil (Essonne). L'élu du parti Les Républicains comparaît pendant neuf jours à Bobigny au côté de son ancienne adjointe à la Culture, Brigitte Gruel. Tous deux clament leur innocence. Eric Dupont-Moretti, l'avocat de Georges Tron, a affirmé sur franceinfo que "le Front national" est derrière les accusations portées contre son client, les plaignantes ayant des contacts avec la famille de Marine Le Pen.
Eva Loubrieu et Virginie Ettel affiment que la pratique de la réflexologie plantaire par Georges Tron était le prélude à des attouchements et des pénétrations digitales entre 2007 et 2010. Virginie Ettel est revenue sur la première agression dont elle dit avoir été victime en novembre 2009 à l'issue d'un déjeuner avec le maire, l'adjointe et des pêcheurs. "J'étais incapable de réagir, j'étais plus concentrée sur le battement de mon coeur."