L'été des chefs •page 4

Yazid Ichemrahen, à Paris : "Le pâtissier travaille dans la technicité, la recette, le gramme près ; le cuisinier utilise son instinct et son cœur ; l'assemblage des deux me permet de réaliser des choses extraordinaires"

Balthazar Gonzalez, à Toulouse : "Quand j'étais enfant, le seul moyen de ne pas me faire gronder par mes parents parce que j'avais de mauvaises notes était de leur faire à manger !"

Georgiana Viou, à Nîmes : "Ma cuisine est vraiment inspirée de la Provence au plus large sens, cependant je suis Béninoise, j'en garde des réminiscences"

Sébastien Faramond, à Saint-Émilion : "L'été on a la vigne, des superbes fruits et légumes et des petites crevettes blanches d'eau douce pêchées dans la Dordogne"

Marie Soria, cheffe traiteur à Paris : "Ce que j'aime dans ce métier, c'est qu'on est un peu des saltimbanques"

Vincent Arnould, en Dordogne : "J'ai le passeport périgourdin depuis de nombreuses années ! Le Périgord c'est un pays magique, avec des produits fabuleux"

Simon Carlier, à Toulouse : "Étant né dans un restaurant, j'ai appris sans être allé à l'école des cuisiniers"

Léa Fleuriot, à Paris : "L'été, pour moi, c'est la mer, et ici j'aime cuisiner du poisson."

Jacques Decoret, à Vichy : "Je réalise une cuisine d'auteur où chaque plat raconte une histoire"

Nicolas Masse, à Martillac près de Bordeaux : "J'assemble mes assiettes comme on peut assembler un grand vin, il faut tout un équilibre pour arriver à un produit parfait"

Guillaume Sourrieu, à Marseille : "je n'ai plus de carte, mais des menus qui s'appellent Fanny, Marius et César parce que j'ai été baigné dans mon enfance par Pagnol"

Suzanne Waymel, à Rouen : "À L'Odas, les clients ne savent pas à l'avance ce qu'ils vont manger, le défi étant qu'ils ne goûtent jamais deux fois la même chose"

Chloé Charles, à Paris : "Lago est un restaurant qui ressemble à un appartement, on y vient en famille ou entre amis pour se sentir comme chez soi"