Le parquet de Paris a ouvert une enquête sur les conditions d'autorisation et de commercialisation des anti-épileptiques Dépakine et leurs risques quand ils sont administrés à des femmes enceintes.
Cette enquête a été ouverte fin septembre pour blessures involontaires et tromperie aggravée et le service de gendarmerie spécialisé dans les atteintes à l'environnement et à la santé publique (Oclaesp) va être saisi.
Les médicaments à base de valproate (Dépakine commercialisé par Sanofi Aventis, génériques et dérivés) servant à traiter l'épilepsie et certains troubles psychiatriques présentent en effet un "risque élevé de malformations congénitales" et le risque accru de troubles neuro-développementaux (autisme, retard d'acquisition du langage et/ou de la marche jusqu'à 30 à 40% des cas) pour les enfants exposés in utero.