Service national universel

Le Service national universel (SNU) a été lancé, dimanche 16 juin, dans 13 départements pilotes : un par région métropolitaine auxquels s'ajoute la Guyane. 2 000 jeunes volontaires expérimentent ce projet, promesse de campagne d'Emmanuel Macron.
Un secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Education nationale Jean-Michel Blanquer, Gabriel Attal, a été nommé en octobre 2018 pour piloter ce projet.
Pendant dix jours, les jeunes de 16 ans sont 
hébergés dans des "centres SNU" (internats, centres de vacances, Crous etc.), et encadrés par 450 adultes. Aucun des volontaires n'effectue ce séjour SNU dans son département. Les jeunes sont des lycéens, des décrocheurs scolaires, des apprentis, des élèves en CAP.
 Après cette première phase en hébergement collectif, ils réalisent une mission d'intérêt général dans l'été ou durant l'année scolaire 2019-2020 : deux semaines, d'affilée ou pas, au sein d'une association, maison de retraite, services de pompiers.
Quatre objectifs ont été rattachés au SNU : "développer une culture de l'engagement" pour "accroître la cohésion et la résilience de la nation", "garantir un brassage social et territorial de l'ensemble d'une classe d'âge", "renforcer l'orientation en amont et l'accompagnement des jeunes dans la construction de leurs parcours personnel et professionnel" et enfin "valoriser les territoires et leur patrimoine culturel".

Le dispositif est appelé à se généraliser au fil des ans à l'ensemble d'une classe d'âge, soit 800 000 adolescents. En 2020, il sera étendu à 40 000 jeunes.